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Des cas d'influenza aviaire avérés en Eure-et-Loir et Loiret

Plusieurs cas d'influenza aviaire dans la faune sauvage ont été détectés en Eure-et-Loir ces derniers jours. La préfecture a pris un arrêté de circonstances. En Loiret également des animaux de basses-cours sont morts à cause du virus.

La présence avérée du virus de l'influenza aviaire en Eure-et-Loir ne change pas grand-chose pour les élevages qui confinaient déjà leurs animaux. En revanche, l'attention des éleveurs sur les mesures de biosécurité est rappelée.
La présence avérée du virus de l'influenza aviaire en Eure-et-Loir ne change pas grand-chose pour les élevages qui confinaient déjà leurs animaux. En revanche, l'attention des éleveurs sur les mesures de biosécurité est rappelée.
© Archives / illustration

Au plan d'eau d'Écluzelles d'abord par les pompiers du Sdis qui donnent l'alerte, puis sur des étangs à Courville-sur-Eure et surtout à Chuisnes, depuis le 26 janvier les découvertes de mouettes rieuses retrouvées mortes s'enchaînent. Au total, près de deux cents cadavres d'oiseaux ont été retrouvés.

Deux cas ont également été relevés sur des volailles de basse-cour dans le Loiret

Les analyses confirment

Les résultats d'analyses, confiées à un laboratoire du département et confirmées par un deuxième laboratoire à Nantes, révèlent qu'il s'agit bien d'une souche d'influenza aviaire hautement pathogène qui serait responsable de cette mortalité. La souche virale précise devrait rapidement être révélée par le laboratoire de l'Anses après mise en culture et phénotypage.

En attendant, pour éviter tout risque de diffusion du virus aux élevages et en application du principe de précaution, le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise ­Souliman, a pris un second arrêté en date du 31 janvier — le premier ayant été pris après la découverte des premiers cas — étendant la zone de contrôle temporaire liée à la faune sauvage à l'ensemble du département.

Par conséquent, et en plus des mesures déjà en vigueur depuis novembre dernier avec le passage du risque épizootique en niveau « élevé » sur l'ensemble du territoire français, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont réglementés.

Renforcer la biosécurité

« Au-delà de la claustration, il faut surtout renforcer les mesures de biosécurité pour empêcher à tout prix le virus d'entrer dans les élevages, pointe le directeur adjoint de la DDESTPP, Éric Vegas ­Dangla. Attention à bien nettoyer ses bottes en passant d'un bâtiment à l'autre, par exemple ».

Le responsable ajoute que les propriétaires d'animaux de basse-cour et d'oiseaux d'ornement, peut-être moins informés des procédures, doivent eux aussi rentrer leurs animaux ou les mettre à l'abri sous un filet. « Pour le moment la situation est maîtrisée mais elle pourrait vite dégénérer », prévient-il.

Les incidences sont relativement modérées pour les professionnels. La surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux est obligatoire. En cas de mouvement d'animaux ou si la mortalité dépasse les seuils fixés par l'arrêté ministériel du 16 mars 2016, ou de chute de pontes, les éleveurs sont tenus de réaliser, à leurs frais, des autocontrôles. Ceux-ci sont également obligatoires chaque semaine dans les élevages de palmipèdes et de gibiers à plumes. Les mouvements sont là aussi soumis à autorisation.

Par ailleurs, les rassemblements de volailles sont interdits. Les mouvements d'œufs à couver et d'œufs de consommation sont soumis à des conditions particulières, ainsi que les exportations et échanges intracommunautaires.

Vigilance de mise

Enfin, les autorités rappellent qu'il ne faut jamais toucher le cadavre d'un oiseau mort ou un animal en mauvais état. En cas de découverte dans l'espace public, il convient de prévenir la gendarmerie ou l'Office français de la biodiversité (OFB) au 02.37.91.93.57, voire la mairie si l'animal se trouve dans un domicile privé.

 

Pour le Loiret, lire aussi Deux cas de grippe aviaire confirmés chez des particuliers

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